Les amateurs de super-héros sont aux anges

Notre avis

Le précédent film est juste évoqué pendant le générique, et on enchaîne tout de suite dans l’action. Dont le héros est Bruce Banner et pas Hulk. La dimension humaine donne tout son sel à l’aventure. Les personnages sont tout à fait dans le ton du comics, sans trop en faire dans le caricatural. Ca profite  beaucoup à l’ensemble. Un solide spectacle sans temps mort, nourri d’un évident respect pour le Hulk qui a bercé notre enfance…
F.L.

Ce qu’en disent les enfants

Il y a beaucoup d’action, même quand Hulk n’est pas là… C’est moins un "film pour enfant" que le premier, par comparaison.  Mais j’aime au moins autant… ce qui est génial, c’est que Hulk a un ennemi aussi fort que lui: Abomination. Il est énorme ! Mais il ne fait pas vraiment peur, même à un petit je pense… J’adore le combat à la fin… J’espère qu’il y aura une suite!
Kevin, 10 ans

Informations

Action Fantastique
Réalisé par Louis Leterrier
A partir de 8 ans
Sortie le 23 juillet 2008

Images

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{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}es amateurs de super-héros sont aux anges. Après Iron Man, c’est au tour de Hulk de revenir au cinéma au meilleur de sa forme. Un scénario pas bête, de l’action rondement menée, des personnages justes, une inspiration puisée autant dans la série que le comics, que demander de mieux !

Bruce Banner se cache, des autres comme de lui-même. Après avoir fuit les Etats-Unis et les terribles dégâts qu’il y a commis, le scientifique s’est fondu dans la vie grouillante d’une favella d’Amérique du Sud. Là, il cherche désespérément à se débarrasser de ce qui peut en quelques secondes faire de lui un titan vert à la force herculéenne. Peinant à se contrôler, il s’en remet à un correspondant anonyme, un scientifique travaillant lui aussi sur les effets des radiations gamma. Lorsque celui-ci assure avoir trouver le remède permettant d’annihiler leurs effets, Banner quitte sa cachette et rentre chez lui. Mais il doit d’abord échapper à l’armée qui le traque sans merci. Le général Thunderbolt tient à tout prix à récupérer Banner et réaliser son rêve: mettre au point un serum permettant de créer une nouvelle race de militaire. Un serum qui existe déjà au stade expérimental, et qu’il a le malheur d’injecter à son meilleur élément, Blonsky…

Mis à part quelques miraculés, nous avions cru les super-héros condamnés aux adaptations creuses, aux films prétexte à quelques effets spéciaux superflus. Mais depuis que l’éditeur originel, Marvel, a décidé de produire lui-même ces adaptations, l’espoir revient ! Après Iron Man, consistant et habile, voici que L’incroyable Hulk parvient à un résultat comparable, faisant oublier une première adaptation très primaire. C’est le français Louis Leterrier, fan du personnage et doué pour l’action (Le Transporteur, Danny the dog) qui prend les commandes. Réalisation vive et rythme soutenu prouve que ce choix était le bon. Mieux encore, à grand renfort de clins d’œil plaisants, le scénario se nourrit des comics originels et de la fameuse série télé. Sans trahir la richesse de ce personnage très populaire, l’histoire se concentre sur l’aspect humain avec une économie bien agréable de raccourcis et d’invraisemblances auxquelles trop de héros costumés nous avaient habitué…

Et comme pour Iron Man, le casting est surprenant : Edward Norton, qui a collaboré au scénario, compose un Bruce Banner touchant, Liv Tyler  donnant une vraie épaisseur au personnage de la douce Betty. Thunderbolt est lui incarné avec une belle conviction par le très sérieux William Hurt. Ultime coup de génie, le terrible Blonsky n’a pas été confié à une montagne de muscle, mais à un grand acteur tout en nerf et en colère, Tim Roth. Reste un écueil, celui des incontournables effets spéciaux, car si Iron Man avait l’avantage d’être un humain dans une armure, Hulk doit s’en remettre tout entier à la technique de la motion capture pour prendre vie. On peut apprécier modérément son allure, mais le résultat est tout de même très efficace.

Un look très comics qui aide d’autant plus à relativiser la violence des scènes d’action. Et la surenchère de monstre qui se joue entre Hulk et son alter-ego maléfique, joliment baptisé l’Abomination, est très appréciée du jeune public…

Frédéric Lelièvre

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