INTERVIEW > PEOPLE > Le jeune acteur de la série de fin d’année de M6 nous raconte son expérience sur le tournage…

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17 décembre 2007 : {show_category} > PEOPLE

Naturel et instinctif, dreadlocks et regard clair, Julien Crampon interprète Jimmy dans « La légende des trois clefs ». Un nouveau venu très convaincant qui jette sur cette expérience un regard aussi positif que lucide. Une interview à conseiller à tous ceux qui auraient tendance à s’emballer un peu vite, grands ou petits…

{mosimage}Top-Parents : C’est ton premier rôle ?
Julien Crampon: Oui ! C’est par pur hasard, je ne suis pas dans une agence ou quoi que ce soit. J’avais passé un casting parce qu’on cherchait un enfant qui faisait du karaté. Et comme je fais du karaté, la fédération française m’a appelé. J’ai fait ce premier casting mais la directrice de casting m’a proposé un autre rôle, celui de La légende des trois clefs. Une semaine plus tard, j’y suis allé, j’ai rencontré Patrick et j’ai été pris.

T.P. : Et tu ne regrettes donc pas du tout l’expérience ?
J.C. : Ça c’est sur, c’est un coup de chance de dingue ! C’est énorme !

T.P. : Tu es fan de séries télé ? A quelle autre série comparerais-tu La légende des trois clefs ?
J.C.: Je ne regarde pas beaucoup la télé en fait. Je le regarde quand je n’ai pas grand chose à faire, de temps en temps. Je peux être accroché par une série, mais je ne suis pas un fanatique. Je ne suis pas du tout un accroc de télé… Alors je n’ai pas vraiment de comparatif ! Parce qu’en plus je ne lis pas beaucoup, je ne regarde pas beaucoup de film. Je passe mes journées à faire de la guitare !

T.P. : Et qu’est-ce qui t’a séduit à la lecture du scénario ?
J.C. : Ça avait l’air super fun. Déjà, c’était la première fois qu’on me proposait un truc comme ça, c’est sur que j’allais sauter dessus. Mais en plus, en lisant le scénario, l’aventure avait l’air vachement sympa, à vivre, ça bougeait ! Moi déjà, j’ai du mal d’habitude à m’accrocher aux livres, et là j’ai réussi à le lire sans problème.

T.P. : Et ça c’est plutôt bon signe ?
J.C. : La plupart du temps, ça veut dire que j’ai réussi à me mettre dedans ! C’est déjà bien !

T.P. : Et une fois sur ton premier tournage, qu’est-ce qui t’a le plus surpris ?
J.C. : Le monde ! Je ne pensais pas qu’il y avait autant de monde. Derrière la caméra, les mécanos, les éclairagistes… c’est un boulot de folie ! Finalement l’acteur là-dedans, il travaille, mais je trouve qu’il fournit un boulot moindre que tous les techniciens. C’est vachement impressionnant. Et puis le fait de jouer avec des acteurs que le plus souvent on voit à la télé. ça fait quelque chose quand même ! Surtout qu’il n’y en avait aucun qui se prenait la grosse tête. Ils étaient tous naturels, gentils. Michel Duchaussoy, Vernon… je ne veux pas égratigner son nom de famille (NDLR : Dobtcheff) ! Tous. Et puis bien sûr Julie Gayet et Thierry Neuvic.

T.P. : Je sais que le courant est bien passé entre vous tous, et que le réalisateur était attentif à vos remarques ?
J.C. : Oui, moi, quand je sentais un truc pour les dialogues, j’allais le voir. Mais Thierry et Julie nous ont donné beaucoup de conseils. Dès qu’on avait des questions, on pouvait leur demander, ils étaient vraiment très ouvert.

T.P. : Tu as été surpris de pouvoir intervenir sur les dialogues ?
J.C. : Non, je me suis dit qu’il y a celui qui écrit le film, et puis celui qui l’interprète, qui est un peu le réalisateur, et puis les comédiens. Mais ça ne m’a pas trop surpris parce que je me suis dit que si on voulait faire un bon film, plusieurs idées pouvaient améliorer tout. Et puis comme ça on peut mieux comprendre son personnage et se mettre dedans.

T.P. : Au final, Jimmy te ressemble beaucoup ?
J.C. : Enormément! Ce n’est pas trop un rôle de composition. Je joue le petit môme de la banlieue qui fait du dessin, question autorité il fait des conneries à droite à gauche quand sa sœur est pas là… c’est un peu moi quand même !

T.P. : Il lui manque juste une guitare ?
J.C. : Voilà!

T.P. : La légende des trois clefs, c’est un spectacle pour la famille ?
J.C. : Tout à fait! J’ai des copains, quand je leur ai dit le titre, qui ont pensé que c’était un truc pour enfant. En fait non, il y en a pour tout le monde. Toute la famille.

T.P. : Dans le second film, il y a une scène un peu osée. Ça t’a choqué ?
J.C. : Cette scène, j’étais pas là quand ils l’ont tourné ! Mais c’est vrai qu’ils auraient pu la faire pas forcément pendant « l’action ». Mais c’est pas forcément choquant non plus. S’il y a des enfants, ils voient deux adultes qui jouent et puis voilà. Je crois que ça dépend de l’age. Moi, ça ne me choque pas parce que je sais que ça existe! Et puis s’il y avait des scènes comme ça régulièrement, là forcément ce serait différent. Mais il n’y en a vraiment qu’une seule.

T.P. : Le dosage de l’action et du suspens est donc respecté ?
J.C. : Oui, tout à fait. Même les scènes d’action. Elles sont biens, il n’y a pas de grosses scènes où on voit du sang, ça fait plutôt penser à un film avec des héros, pas un thriller avec du sang et une histoire tordue.

T.P. : Quel est ton meilleur souvenir du tournage ?
J.C. : La scène où je passe par-dessus la muraille. C’était une grosse scène avec Julie, on y a passé la journée parce qu’il y avait des plans à faire avec des grues. C’était vachement sympa.

T.P. : Elle a vraiment le vertige Julie ?
J.C. : Ah! Ça, je saurais pas dire. Non, elle a été très pro. Mais par contre elle fait très bien la peur!

T.P. : Et le pire souvenir ?
J.C. : J’en ai pas! Ça a été magique pendant trois mois.

T.P. : Justement, 3 mois de tournage, c’est pas un peu long ?
J.C. : Moi je me suis intégré dedans, alors plus c’était long mieux c’était ! Dès que j’ai été sur le plateau, c’était bien. Et comme je préfère être sur le plateau qu’en cours…

T.P. : Ah bon ?
J.C. : C’est étrange, je sais ! Franchement, c’est sûr que trois mois ça peut paraître long, mais ça aurait pu durer encore beaucoup plus pour moi.

T.P. : Tu vas poursuivre dans la carrière d’acteur ?
J.C. : Ben oui! J’ai demandé à Patrick comment il fallait s’y’ prendre. Mais j’ai pas envie de devenir une bête à casting et faire que ça. Je garde la tête sur les épaules, et sachant que mon ambition était de devenir musicien professionnel avant le tournage, ça n’a pas changé. Mais je vais chercher à continuer, parce que c’est énorme tout de même! J’en reviens pas encore… Si je peux m’y faire une petite place, ça peut aider pour plus tard même si je deviens musicien. En plus sur le tournage, j’ai rencontré des tas de gens qui font de la musique. Jean-Pierre Lorit fait de la guitare, d’autres du piano… Ils savent tous que je suis à fond dedans !.

T.P. : On te retrouvera donc peut-être dans d’autres rôles, mais choisis avec soin ?
J.C. : Oh oui ! Je ne veux pas passer tout mon temps devant la caméra. Ce que je veux c’est me faire plaisir. Et puis en plus, moi j’ai des dreads ! Et je ne veux pas les couper pour n’importe quel petit rôle. Je veux rester le moi que je suis. Il y aura peut-être des gros rôles pour lequel je pourrai les couper, mais je garde la tête sur les épaules…
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