DVD > Classique > Premier film du fils Miyazaki, le réalisateur du Voyage de Chihiro !

{tab=L'AVIS DE TOP-PARENTS}

En mère de famille, j’ai pris goût aux dessins animé de Miyazaki depuis « Un château dans le ciel ». Son fils a un univers moins intime. C’est plus classique, avec les sorciers, les dragons… mais cela reste un beau spectacle, un vrai conte. Parce que, pour ce qui est du dessin des personnages, de l’animation, on est assurément chez les Miyazaki !
S.L.
J’aime beaucoup Epervier. C’est un grand sorcier qui veut comprendre pourquoi les sorciers perdent leurs pouvoirs. Et c’est lui qui veille sur Arens. Et même sur Tenar, « sa copine », et Therru la petite fille… Et puis les décors sont vraiment super… et j’aime bien la fin, quand la sorcière montre son vrai visage… Ca fait un peu peur !
Jules, 11 ans

Magie et fantasy en DVD
Réalisé par Goro Miyazaki
Edité par Studio Ghibli / Buena Vista International
A partir de 6 ans
Environ 20€
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Un jeune prince qui s’enfuit, portant un terrible secret, un maître sorcier qui cherche la source du mal qui ronge le monde, des dragons, une sorcière vraiment très méchante. Tout est là pour un spectacle à la Miyazaki. Sauf que ça n’est pas le père, mais le fils qui signe le film. Un essai transformé, attendu en DVD, mais dont les bonus déçoivent quelque peu.
L’ordre du monde de Terremer est chamboulé. Le sorcier qui doit dicter au vent de se calmer est incapable de sortir un navire de la tempête. Encore plus incroyable, l’équipage assiste à un combat entre deux dragons. Or, depuis la nuit des temps, le monde a été partagé entre les dragons et les humains. Aux créatures ailées le ciel et le feu, aux hommes la terre et l’eau. Le déclin de cet ordre est sur le point de s’accélérer : le jeune prince Arren va céder à l’influence des forces les plus sombres. Et Epervier, le grand magicien, n’y pourra rien…
 

{tab=EN DÉTAIL}
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Un jeune prince qui s’enfuit, portant un terrible secret, un maître sorcier qui cherche la source du mal qui ronge le monde, des dragons, une sorcière vraiment très méchante. Tout est là pour un spectacle à la Miyazaki. Sauf que ça n’est pas le père, mais le fils qui signe le film. Un essai transformé, attendu en DVD, mais dont les bonus déçoivent quelque peu.

{mosimage}L’ordre du monde de Terremer est chamboulé. Le sorcier qui doit dicter au vent de se calmer est incapable de sortir un navire de la tempête. Encore plus incroyable, l’équipage assiste à un combat entre deux dragons. Or, depuis la nuit des temps, le monde a été partagé entre les dragons et les humains. Aux créatures ailées le ciel et le feu, aux hommes la terre et l’eau. Le déclin de cet ordre est sur le point de s’accélérer : le jeune prince Arren va céder à l’influence des forces les plus sombres. Et Epervier, le grand magicien, n’y pourra rien…

L’animation en famille

{mosimage}Il faudra désormais faire la nuance : il y a deux Miyazaki dans l’univers de l’animation. Nous sommes depuis bientôt dix ans bouleversés par les merveilles signées Hayao Miyazaki qui, de Totoro à Princesse Mononoke ou le sublime Voyage de Chihiro, n’a cessé de prouver qu’il est un des plus grands conteurs de notre temps. Si les thèmes de ces Contes de Terremer sont indissociables de ceux de Hayao, c’est bel et bien son fils Goro qui réalise. Le jeune homme s’était d’abord détourné de l’animation pour se consacrer au paysagisme et à l’architecture. C’est en devenant responsable de Musée Ghibli de Mitaka, temple consacré à l’œuvre de Hayao et ses complices, que le fils a reprit la tradition familiale.

Une oeuvre référence

{mosimage}Et le choix des Contes de Terremer n’a rien d’innocent. Cette saga signée dès 1969 par Ursula K. Le Guin tient une belle place parmi les œuvres références du genre Fantasy. Et Hayao Miyazaki en était adepte au point d’avoir fait la démarche d’une adaptation voici déjà plus de 20 ans. Le projet n’avait pas pu aboutir, mais le grand maître de l’animation en avait tiré un manga très dur et très graphique, entièrement en aquarelle, devenu un classique du genre. C’est d’ailleurs du manga de son père que Goro s’est inspiré pour concevoir le film. Ce qui présente un intérêt supplémentaire pour tous les fans de Miyazaki : le film dévoile l’histoire qui, de film en film, est omniprésente dans toute l’œuvre de son père !

Goro dans la tradition

{mosimage}Signé Ghibli, la mythique maison de production de Miyazaki père et Isao Takahata, Les contes de Terremer en respecte les préceptes essentiels : personnages solides, décors fouillés, images spectaculaires, couleurs superbes, et surtout une animation harmonieuse à souhait qui va de paire avec une histoire suffisamment riche pour captiver l’auditoire pendant près de deux heures. N’oublions pas cependant que c’est le tout premier film de Goro Miyazaki. S’il s’est entouré de grands professionnels qui ont pour la plupart tous travaillé avec son père, il s’est attaqué pour sa première tentative à une matière première extrêmement ambitieuse. Les conte de Terremer comptent quatre gros livres, et on pourra regretter certains raccourcis qui tranchent dans le rythme de l’histoire, notamment l’origine de la malédiction qui envoûte le prince Arren.

{mosimage}Reste un spectacle qui devrait sans mal embarquer les plus jeunes et leurs aînés. Si ces contes manquent sûrement de la magie qui baigne sans interruption les œuvres de Miyazaki père, Goro a déjà le sens de l’épopée. C’est le souffle de l’aventure qui prime, et entre sorciers bons ou mauvais, créatures étranges, prince maudit et jeune fille effarouchée, le fond est toujours bien solide. Les sociétés en périls, les villes en ruines où le commerce d’esclaves est florissant, tout rappelle à la réalité, aux dérives de nos propres sociétés. Une belle première expérience qui signe l’entrée de Miyazaki fils dans le sérail des réalisateurs très prometteurs.

{mosimage}Pour son arrivée en DVD, Les contes de Terremer est proposé en deux éditions. Une édition simple ne contenant que le film, et une édition double DVD, prometteuse lorsque l’on connaît la tradition des studios Ghibli. Mais il faut admettre que cette édition est une grosse déception. Sans effort de remontage, les suppléments sont des sujets tournés à l’occasion de la sortie du film par la chaîne japonaise NHK. Survolant un peu vite la technique et la mise en image (44 mn), les sujets se consacrent surtout aux stars, totalement inconnues chez nous, qui donnent leur voix aux personnages (48 mn sur le doublage). Le tout avec une distance un peu froide et une notion de la politesse totalement nippone – messages commerciaux inclus!-, ce qui peut vite agacer… Le making of a par contre l’avantage de nous présenter sans cérémonie le rude affrontement entre le père et le fils Miyazaki tout au long du projet. Un véritable duel créatif qui en dit long sur la passion des deux hommes…

{mosimage}Un sujet parvient cependant à nous toucher plus directement : celui sur la très belle musique du film (1 heure). Attaché à nourrir son inspiration d’instruments ethniques rappelant les diverses civilisations dont se sont inspirés les créateurs du dessin animé, de l’Irlande au Moyen-Orient, le compositeur Tamiya Terashima nous entraîne dans une quête fascinante des instruments occidentaux oubliés ou carrément inconnus. Confronté à la difficulté de concilier la cornemuse avec ses compositions symphoniques, Terashima abouti à un véritable petit miracle musical qui prend vie devant nos yeux : la rencontre imprévue de l’équipe du film avec Carlos Nunez, musicien espagnol de passage en concert. En quelques heures, celui-ci va ni plus ni moins donner vie à la vision japonaise de la musique celtique. Passionnant et magique, même pour les enfants, qui jusqu’alors préféraient s’occuper à autre chose…
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