DVD > Personnage culte de la littérature populaire, Jacquou le Croquant passe de la télévision au cinéma…

{tab=L'AVIS DE TOP-PARENTS}

Je me rappelle de la série. C’était d’une tristesse abominable ! Dans ce film on retrouve l’histoire, mais c’est un peu moins misérabiliste… sans pour autant être plus gai ! En revanche, c’est beaucoup plus beau. Les personnages sont forts, on les suit avec affection, surtout les deux Jacquou, qui sont vraiment parfaits… C’est un récit d’une autre époque, du mélo avec des moyens de superproduction… Une belle histoire qui laisse des images dans la mémoire.
C’est super triste. Le petit garçon perd toute sa famille, puis se retrouve tout seul, puis il va mourir sous la neige… C’est vraiment pas drôle ! C’est un peu une histoire comme dans un conte… Il n’y a pas beaucoup de bagarres, sauf une vraie à la fin… Des fois, c’est un peu long aussi, on s’ennuie un peu, mais c’est une belle histoire.
Johan, 9 ans 3/4

Mélo historique en DVD
Réalisé par Laurent Boutonnat
Avec Gaspard Ulliel, Marie-Josée Croze…
Edité par FPE
A partir de 8 ans
Environ 20€
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Ce personnage culte, star d’une littérature populaire passée de mode, continue de faire vibrer la corde sensible en dépit des années. Après la télévision, c’est au cinéma qu’il s’est réincarné; Un spectacle soigné, trop peut-être, qui a le mérite d’oser substituer le mélodrame à la surenchère d’action.
En 1815, la misère règne dans les campagnes du Périgord. Sous la coupe du Comte de Nansac, les petites gens tentent de survivre, subissant la terreur que les hommes du Comte leur fait subir en toute impunité. Parmi ces humbles, le petit Jacquou grandit dans la forêt. Bien vite, son fragile bonheur sombre dans le drame. Refusant de se plier à Nansac, son père devient vite une cible de choix pour le noble arrogant. Envoyé au bagne, il est contraint d’abandonner sa femme et son fils qui, sans ressources, doivent ne compter que sur eux-même pour passer l’hiver. Une terrible épreuve qui aura raison de la mère de Jacquou. Avant de mourir, celle-ci fait jurer à l’enfant de les venger. Orphelin, errant dans la neige, Jacquou côtoie les petits mendiants avant de s’abandonner à son sort. Le sauvant in-extremis d’une mort certaine, le curé Bonal va faire du petit garçon sauvage un jeune homme en qui beaucoup se retrouveront, au point de le suivre lorsque l’heure de la révolte sonnera…
 

{tab=EN DÉTAIL}
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Ce personnage culte, star d’une littérature populaire passée de mode, continue de faire vibrer la corde sensible en dépit des années. Après la télévision, c’est au cinéma qu’il s’est réincarné; Un spectacle soigné, trop peut-être, qui a le mérite d’oser substituer le mélodrame à la surenchère d’action.

{mosimage}En 1815, la misère règne dans les campagnes du Périgord. Sous la coupe du Comte de Nansac, les petites gens tentent de survivre, subissant la terreur que les hommes du Comte leur fait subir en toute impunité. Parmi ces humbles, le petit Jacquou grandit dans la forêt. Bien vite, son fragile bonheur sombre dans le drame. Refusant de se plier à Nansac, son père devient vite une cible de choix pour le noble arrogant. Envoyé au bagne, il est contraint d’abandonner sa femme et son fils qui, sans ressources, doivent ne compter que sur eux-même pour passer l’hiver. Une terrible épreuve qui aura raison de la mère de Jacquou. Avant de mourir, celle-ci fait jurer à l’enfant de les venger. Orphelin, errant dans la neige, Jacquou côtoie les petits mendiants avant de s’abandonner à son sort. Le sauvant in-extremis d’une mort certaine, le curé Bonal va faire du petit garçon sauvage un jeune homme en qui beaucoup se retrouveront, au point de le suivre lorsque l’heure de la révolte sonnera…

{mosimage}Monument du mélodrame historique, l’œuvre de Eugène Le Roy a marqué les mémoires dans les années 70 par son adaptation en série télévisée. Une belle réussite qui fit pleurer dans bien des foyers de l’hexagone et propulsa le personnage de Jacquou dans l’inconscient collectif, au même titre que le Rémi de Sans Famille. Réalisateur épris de romanesque qui marqua les années 80 en signant l’essentiel des vidéo clips de sa muse, Mylène Farmer, Laurent Boutonnat rêvait de faire un film de cette œuvre populaire. Il y est parvenu, et si l’ambition de ce film-fleuve écrase probablement trop son rythme, cette réalisation rare ne manque pas d’atouts. Se concentrant sur les événements qui touchent le personnage entre 8 et 20 ans, Boutonnat met en image avec un soin remarquable. La plupart des plans sont composés comme des tableaux, et l’on identifie sans mal les peintres classiques qui ont influencé l’équipe. La recherche graphique est tellement aboutie que l’esthétique prime souvent sur la fiction elle-même, noyant certains personnages. Un excès qui implique d’ailleurs des longueurs qui en lasseront certains. Faire un film de 2h25 est en soit un vrai défi…

{mosimage}Heureusement, Boutonnat a respecté deux atouts de taille. D’abord, la matière de l’histoire elle-même. Jacquou le croquant est une sorte de mélo populaire absolu comme on en fait plus, décalage qui donne tout son charme à l’entreprise. L’autre atout, c’est un casting particulièrement judicieux. Albert Dupontel et Marie-José Croze en parents de Jacquou, Olivier Gourmet en Curé Bonal ou Jocelyn Quivrin en Nansac nourrissent leur rôle d’une sincérité qui emporte l’adhésion. Dans le rôle titre, Gaspard Ulliel est parfaitement convaincant, d’autant que la tâche lui est facilitée par l’interprétation remarquable de Léo Legrand. Interprétant Jacquou enfant, son regard magnétique suffit à installer le personnage sans la moindre équivoque. Le visuel est soigné jusqu’au plus petit détail, tout comme la reconstitution de l’époque d’ailleurs, et l’aisance du réalisateur se traduit de la même façon dans la belle musique qu’il a composé pour le film.

{mosimage}Un beau livre d’image mettant en scène des acteurs donnant le meilleur d’eux-mêmes, mais qui peut cependant perdre pas mal de spectateurs sur la distance. D’autant que cette vengeance est plus animée par des scènes au fort caractère dramatique que des combats spectaculaires. Une économie de violence qui profite à un auditoire familial, et c’est peut-être en cela que Boutonnat réussit pour une bonne part son pari: en donnant à un concours de danse l’intensité que d’autres auraient cherché dans un violent combat… Jacquou le croquant a le mérite de faire revivre un genre, entre drame et émotion, qui n’a plus court sur nos écrans. Et même si, comme souvent avec Boutonnat, le visuel prime bien trop sur le reste, ce spectacle populaire servi par une réalisation exigeante satisfait une envie de grands sentiments et de souffle historique. Dans sa version double DVD, un solide making of de 45 minutes nous permet d’en apprendre beaucoup sur l’élaboration du film, le tournage en France et en Roumanie, ou encore l’engagement de ses acteurs. Un document intelligent et pas trop bavard qui a l’avantage de nous faire passer discrètement dans les coulisses. Les bonus comprennent aussi des galeries de photos et de dessins consacrées aux costumes, aux décors et au film lui-même.

{mosimage}Long, sûrement trop lent, ce Jacquou est à voir en famille pour ses personnages forts, la reconstitution d’une époque mal connue (la restauration) et les grands sentiments d’injustice et de révolte… bien plus que celui de la vengeance. La longueur du film peut-être décourageante, mais au-delà des imperfections de l’histoire, ce sont des images que le jeune public peut s’approprier. Si la partie consacrée à l’enfance passe généralement très vite pour les plus jeunes, c’est la longue approche de la vengeance à l’age adulte qui peut saper les bonnes volontés… Joker possible, un visionnage en deux temps peut satisfaire les moins patients !

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