Plus série B que jamais, c’est cependant le moins réussi des Indy…

Notre avis

C’est le moins bon des trois, c’est sûr, mais je le trouve meilleur que le quatrième… Ça me fait penser aux vieux Tarzan, avec le gentil héros face aux vilains sauvages. C’est très simpliste. Mais l’action n’arrête pas, et les gags font rire tout le monde, surtout les plus jeunes… Le temple maudit, c’est le plus "gamin" des Indiana Jones. C’est pas mon préféré, mais j’ai comme une tendresse pour lui… Un bon spectacle pour toute la famille, avec pas grand chose d’effrayant.
J.L.

Ce qu’en disent les enfants

Quand ils marchent sur les insectes, c’est… beurk ! J’aurais pas pu ! Il y a beaucoup d’humour, et aussi beaucoup d’action, alors je ne vois pas pourquoi tout le monde dit qu’il est moins bon. Je ne trouve pas… C’est marrant et on a du suspens jusqu’au bout.  J’adore !
Yann, 11 ans

Informations

Film d’aventure
Réalisé par Steven Spielberg
Edité par : Paramount
A partir de 7 ans
Env. 15€

Images

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{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}lus série B que jamais, le second volet des aventures d’Indiana Jones avait été écharpé par la critique à sa sortie. Ce mal aimé de la trilogie a pourtant réussi à se faire une petite place dans le cœur des fans. Et le jeune public ne boude pas le plaisir de ces retrouvailles…

1953. Très élégant, Indiana Jones pénètre dans un club huppé du Shangaï. Alors qu’il entame des négociations très tendues avec un chef de pègre locale, la chanteuse de la revue, véritable catastrophe ambulante, vient perturber le tendu face à face. Qui dégénère vite en bataille rangée, poussant Indy à la fuite. Accompagné de la danseuse et de son chauffeur Demi-lune, une jeune garçon, l’archéologue ne tarde pas s’échapper d’un avion en perdition en… bateau. Qui tant bien que mal finit sur un fleuve, qui amène l’étrange trio au début d’une autre aventure. Ils sont accueillis par les habitants d’un village indou frappé par une malédiction. Ceux-ci leurs confient alors la mission de retrouver une pierre protectrice qui leur a été dérobée, et de retrouver leurs enfants, tous kidnappés… Le trio se met donc en route pour le palais de Pankot, ou un nouveau maharadja semble nourrir des ambitions démesurées et effrayantes, liée à la fameuse légendes des pierres magiques de Sankara…

La silhouette de l’archéologue au chapeau était déjà légendaire lorsque le second film de la trilogie arriva sur les écrans. Et l’accueil fut des plus froids. Massacré par la presse, peu suivi par le public, ce film fut marqué par la déception. On peut en trouver la raison dans le décalage entre la volonté du producteur Georges Lucas, et la vision du réalisateur Steven Spielberg. S’inspirant de sa trilogie de La guerre des étoiles (la première, bien sûr !) Lucas voyait en ce second film celui qui devait être le plus sombre, le plus dramatique. Vision que Spielberg respecta, mais sans jamais la partager. De fait, loin d’être effrayant, l’aventure est un sommet du kitsch, un réjouissant catalogue de clichés mâtiné d’un humour volontier burlesque mais pas toujours très fin. Associé à un gamin intrépide et une péronnelle superficielle, le héros intrépide perd de sa superbe, avant de se voir transformé lui-même en zombie… Ce second film est au final une série B assumée, avec des personnages caricaturaux et prenant pour fond une carte postale fantasmée des mystères de l’Inde. Une fois que l’on accepte les règles de cette BD tonitruante à l’histoire cousue de fil blanc, on peut profiter des rebondissements insensés, des gags a répétition et des morceaux de bravoure qui en pimentent le rythme. Tant pis pour le mythe ou la dimension historique, le spectacle est au rendez-vous !

Rayon bonus, nous retrouvons l’Introduction qui revient sur la genèse du film. Un document toujours très riche en informations. On découvre notamment que la fameuse scène des wagons dans la mine avait été en fait écrite pour le premier film, et n’avait pas été tournée par manque de temps… Après La tête qui fond du premier, ce second volume a aussi droit à son petit frisson: Les sales bestioles. Avec un humour très plaisant, ce sujet passe en revue toutes les effrayantes créatures utilisées dans les trois films. Si serpents ou insectes gluants ne sont pas votre tasse de thé, attendez-vous à quelques hauts-le-cœur. Voyager avec Indy laisse la parole au producteur Robert Watts pour parler repérage et décors. Un sujet plein de surprises quand aux véritables lieux de tournage de certaines scènes. Un sujet moins rythmé, mais qui donne envie de voyager. A noter que ces bonus, toujours en VOST, proposent parfois un système de pop-up informatifs. Ces petits textes ont le double défaut de ne pas être traduit, et de systématiquement désélectionner la version française… Les bonus comprennent aussi un parallèle story-board/film de la fameuse scène des chariots de la mine, ainsi qu’un galerie de photo à la richesse particulièrement appréciable pour les amateurs insatiables de secrets de production.
  


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