te dans le bocage berrichon depuis l’an de grâce 1136. Sa fondation, elle la doit à un petit groupe de moines venus de Clairvaux. A partir du XVI° siècle et jusqu’à la Révolution française , la poignée de moines qui y résident se consacrent autant à la gestion des biens de la communauté qu’à la vie spirituelle. En 1791, elle est confisquée au titre des biens nationaux puis est occupée par une manufacture de porcelaine au cours du XIX° siècle. Acquise par le département du Cher en 1909, elle a été depuis 1950 entièrement restaurée dans le plus grand respect de son archictecture dépouillée , reflet de l’ascétisme des moines cisterciens fondateurs.
tes en résidence de création… Un monument chargé d’histoire qui fascine et inspire le silence.
e du bocage, promenez-vous derrière l’abbaye à l’ombre d’une allée de majestueux tilleuls bicentenaires.Au Moyen-Age, il y avait 4 sortes de jardins dans une abbaye: le potager pour les légumes, le verger
pour les arbres fruitiers, le jardin de simples pour les plantes aromatiques et médicinales ainsi que le jardin du cloître, représentation du jardin d’Eden. Aujourd’hui, il n’y a plus trace à Noirlac, ni du potager, ni du jardin de simples, ni des deux autres. Fort heureusement le paysagiste Gilles Clément a redessiné les liens entre l’ordre architectural et une pause verte. Lors de la visite que je vous conseille de faire avec un guide, on découvre la pièce de roses changeantes, le clos des arbres de Judée et le bassin de prêles ( plantes préhistoriques), le parterre oriental tout de blanc vêtu, les graminés de l’avant cour ainsi que le cloître où la couleur bleue domine. Magnifique.
Ces nouveaux jardins offrent une
dimension supplémentaire et grandiose à la visite de ce monument exceptionnel dont le chef jardinier Jonathan Champion, prend le plus grand soin.
aissés en friche, ils forment un milieu naturel riche et très particulier. Ces terrains se trouvent entre la rivère Cher, et l’abbaye. L’exploitation des terres de Noirlac a commencé au moment de l’arrivée des moines, à partir de 1136. Bien évidemment, le bocage actuel n’est pas le même que celui du Moyen-Age! Aujourd’hui, il s’étend sur 264 hectares. Les parcelles appartiennent à des propriétaires privés et au département du Cher. Cet espace naturel sensible est exploité quasi-exclusivement par des éleveurs qui préservent le réseau de haies et les prairies naturelles. 834 espèces d’invertébrés y ont été recensées dont 728 espèces d’insectes et 106 espèces d’arachnides. Les oiseaux sont également très présents, parmi eux l’Hirondelle de rivage ou encore le Guêpier d’Europe , migrateur invétéré au plumage bariolé. Parmi
les espèces rares et protégées du bocage se trouve le Grand Capricorne, impressionnant coléoptère dont le développement larvaire dure de 3 à 5 ans dans le bois de chênes centenaires.
manquez pas » Lumières », un parcours nocturne qui transformera l’architecture du site par la riche matière organique des images projetée.











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