Découvrez l’auteur des enfants de Timpelbach

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{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}lors que le film inspiré de son livre le plus connu sortira en fin d’année en France, Top-Parents vous propose d’en savoir plus sur cet auteur à découvrir.

Le début de carrière de Henry Winterfeld est digne du meilleur des romans. Né à Hambourg en avril 1901, Henry est fils d’un compositeur et interprète d’opérettes, Jean Gilbert, et frère d’un futur musicien, Robert Gilbert. Logiquement, son père l’inscrit à la Stern Académie de Berlin, rêvant pour son rejeton d’une carrière musicale. Depuis longtemps attiré par la fiction et l’écriture, notamment de scénario, Henry n’est pas convaincu d’avoir trouvé sa voie. L’un de ses condisciples n’est autre que le virtuose Claudio Arrau, et il confessera plus tard que son génie était passablement démotivant… Une scarlatine va lui donner raison. Tentant de remédier à l’ennui de son petit garçon, Thomas, cloué au lit, Winterfeld décide d’inventer pour lui une histoire. Les aventures des enfants d’une petite ville, des garnements si insupportables, si odieux, qu’ils en font fuir les adultes. Livrés à eux-mêmes, ils vont profiter de cette liberté inespérée, avant de découvrir qu’il n’est pas si facile de gérer une ville… Chaque soir, il raconte Les enfants de Timpelbach. Non content de captiver le petit, l’histoire passionne vite tout l’entourage proche, de plus en plus impatient de connaître la suite… Signé sous le pseudonyme de Manfred Michael, l’histoire devient son premier roman pour la jeunesse, et quelques années plus tard son premier succès.

La montée du nazisme pousse Henry Winterfeld à quitter l’Allemagne. Pour l’Autriche en 1933, puis pour les Etats-Unis en 1940. Il s’installe définitivement sur le rivage du Maine avec sa famille, prend la nationalité américaine en 1946, où les Winterfeld se consacrent enfin au monde de l’enfance: il écrit pendant que sa femme crée des jouets. En 1953, il publie le premier volume de son plus gros succès: L’affaire Caïus. Trahi par son écriture, le moqueur Rufus est accusé, entre autre, d’avoir écrit « Caïus est un âne » sur le mur du temple de Minerve, un sacrilège très grave. Ses camarades de l’école de Xanthos, tous fils de dignitaires romains, décident d’enquêter pour le sauver… Adaptant pour les enfants les règles du policier à l’époque de l’antiquité romaine, il fait d’une classe d’écoliers une équipe de perspicaces détectives en toge. Un suspens qui rencontre vite son public, partout en occident et jusqu’au Japon. Ce classique de la littérature pour la jeunesse est toujours une référence pour de nombreux professeurs qui le conseillent à leurs élèves en guise d’introduction à l’époque romaine. D’une lecture simple et rapide, L’affaire Caïus reste encore aujourd’hui un bon outil pédagogique, notamment pour les enfants qui ont besoin de s’exercer à la lecture.

L’auteur écrira une suite 15 ans plus tard. Caïus et le gladiateur, qui réuni à nouveau les élèves de l’école de Xanthos, amenés à enquêter sur le cadeau qu’ils ont offert à Xanthos: un esclave du nom de Udo, qui provoque de bien étranges réactions autour d’eux… De la même veine, et profitant d’une écriture toujours aussi fluide, c’est à nouveau un titre parfait pour les jeunes lecteurs. Deux autres aventures de Caïus n’ont pas été traduites en français, mais Winterfeld ne s’est pas cantonné au policier. Parmi les titres qui ont été édités en Français, citons le roman de science-fiction Tombée du ciel, où la jeune Mo, tombée du vaisseau spatial de son père, doit faire face au monde des terriens avec l’aide des enfants. Télégramme de Liliput est lui plus fantastique: trois jeunes naufragés y échouent sur une île où vit toute une société humaine en réduction, sur laquelle ils vont devoir compter pour rentrer chez eux…

Tous ces livres ont été édités à partir des années 60, notamment dans la bibliothèque verte, mais seuls les Caïus et Timpelbach sont encore régulièrement réédités. Henry Winterfeld s’est éteint en 1990.

Frédéric Lelièvre

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