Vacances dans La Vallée d’Aoste

La Vallée d’Aoste est un petit paradis encadré par les 4 sommets les plus hauts d’Europe.

Se rendre dans la Vallée d’Aoste est un véritable voyage dans le temps, riche d’émotions à la découverte d’un patrimoine et d’une culture exceptionnels. Il y a mille et une façons d’explorer cette région du Nord -Ouest de l’Italie bordée par la France et la Suisse. Les habitants y sont charmants , la gastronomie délicieuse ( le fromage la Fontina, le jambon de Bosses, le pain sucré la piata, le miel  etc…), les paysages à vous couper le souffle! Cette vallée au nul autre pareil peut se visiter au printemps, en été, à l’automne ou en hiver, véritable paradis pour les amoureux de la glisse.

La Vallée d’Aoste écrin d’émotions au coeur des Alpes est certainement la région la plus méconnue d’Italie mais aussi la plus petite. Elle est reliée à notre pays par le tunnel du Mont-Blanc  et le col du Petit Saint-Bernard, et à la Suisse par le col et le tunnel du Grand Saint-Bernard. En l’an de grâce 1800, Napoléon la traversa  pour mener à bien la campagne d’Italie. Le 26 février 1948, la Vallée a obtenu le Statut Spécial qui lui reconnaît une autonomie législative et administrative particulière.  De nos jours, son économie se base sur le tourisme , l’élevage bovin , la production de fromages et autres produits laitiers, les vins AOC, la production énergétique ainsi que les activités artisanales traditionnelles. 

Poser vos valises dans le charmant village de La Thuile situé en dessous du col du Petit Saint-Bernard . Cette bourgade entourée d’une nature chatoyante, dominée par le sommet du Rutor  et de son glacier a su préserver avec délice ses caractéristiques alpines.  En été, La Thuile offre de nombreuses possibilités sportives : la pêche, le VTT, les excursions dont une,  extraordinaire, le Skyway Monte Bianco. Ce téléphérique, défi de l’extrême vous emmène vers les glaciers éternels à 3500m d’altitude dans des cabines pivotantes à 360°… Panorama à vous couper le souffle assuré depuis la terrasse circulaire qui avec ses 14 mètres de diamètre offre une vue unique sur les sommets enneigés. Des écrans multimédias sur les murs racontent l’histoire de l’alpinisme dans un voyage virtuel de 360° sur les principaux sommets environnants. Suivez la flèche qui vous conduira ensuite à  la salle  » Hans Marguerettaz » . Cette dernière abrite une exposition permanente de cristaux du Mont-Blanc…

Un petit conseil, avant d’atteindre le sommet arrêtez vous à la première station du téléphérique Skyway Monte Bianco pour flâner dans le Jardin Botanique Alpin Saussurea. Situé à 2175m d’altitude, l’un des plus haut d’Europe, il sauvegarde, protège et permet d’étudier la flore du Mont-Blanc. Au cours de votre promenade , vous découvrirez dans les rocailles , un grand nombre d’espèces répandues dans les Alpes mais aussi dans les autres chaînes montagneuses.

Autre idée d’excursion les trois cascades du Rutor, dont les eaux proviennent du glacier homonyme. Il faut marcher 20 minutes sur un sentier bien balisé et ombragé pour pouvoir admirer la première, continuer pendant 40minutes pour contempler la seconde et encore 40minutes pour atteindre la troisième qui vaut largement le déplacement.

La route de montagne qui relie La Thuile au col du Petit Saint-Bernard traverse sur une dizaine de kilomètres des pâturages dans lesquels on peut y voir des renards -avec un peu de chance- ainsi que des forêts de connifères. Très rapidement on arrive à 2188m d’altitude , c’est-à-dire en haut du col qui fut au cours de l’histoire un passage privilégié. Sur la ligne frontière italo-française, se trouvent les restes d’un cromlech mégolitique, alignement circulaire de 46 pierres qui remonte , vraisemblablement, à l’âge du Bronze. Autres témoignages d’époques anciennes, les restes de  deux mansiones utilisées comme magasin et logement pour les pélerins ainsi que la  » Colonne de Jupiter « . La statue de Jupiter a disparu depuis fort longtemps laissant place à celle de Saint-Bernard. De l’autre côté de la route le Jardin Botanique Chanousia est un endroit à ne pas manquer. Créé en 1897 par l’abbé Chanoux , il regroupe sur un hectare plus de 1600 espèces de plantes alpines, est pourvu d’un laboratoire et  d’un petit musée.