Ce château construit sur un promontoire rocheux existe depuis le règne de Charlemagne. Laissé dans un piteux état après la guerre de Cent ans, il fut rénové en 1460 par les seigneurs de Prie et de Buzançais. Montpoupon devint ainsi une belle demeure de Renaissance tourangelle  . En 1500 la famille y fit ajouter la poterne d'entrée qui n'a jamais été modifiée. C'est en 1857 que Jean-Baptiste de la Motte Saint Pierre  acquit le domaine. Des travaux furent entrepris jusqu'au début du XX° siècle, afin de lui redonner l'aspect Renaissance qu'il posséde aujourd'hui.

En poussant la porte du Château vous serez plongés dans une ambiance chaleureuse car ce lieu est habité depuis plusieurs siècles. Les pièces sont toutes richement meublées , du rez de chaussée au second étage. On y découvre un lit à baldaquin d'époque Louis XIII, une commode " Régence, un buffet Henri II, des tapisseries de Beauvais, mais aussi un buffet Louis XV à dessus de marbre ou encore un nombre incalculable de photographies, de costumes  et autres objets plus précieux et rares les uns que les autres. Au Château rien n'est jeté . Depuis des décennies tout est gardé pieusement dans les greniers.

La cuisine aménagée au XIX° siècle qui servira jusqu'en 1977 possède une collection de 150  éléments en cuivre d'époque , un torrefacteur à café , un fourneau, un mini four à terre, des pinces à gaufre etc..

A Montpoupon où que l'on se trouve la chasse est omniprésente . Passion qui conduit le visiteur au Musée du Veneur situé dans les communs du château.

Le comte de Louvencourt , actuel propriétaire , réalisa en 1995 une extension considérable du Musée créé en 1971 par Solange de la Motte Saint Pierre. A cette époque  le Musée ne rassemblait que des souvenirs de l'équipage de Montpoupon.

Aujourd'hui ce merveilleux endroit propose la découverte d'une trentaine de salles plus intéressantes les unes que les autres.

Dans La salle des chiens compagnon indispensable du veneur on retrouve de nombreuses races qui ont été dessinées et décrites par le dessinateur Matthieu Sordot.